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Investir en SCPI pour compléter sa retraite : bonne ou mauvaise idée ?

Investir en SCPI pour compléter sa retraite : bonne ou mauvaise idée ?

De plus en plus de personnes se tournent vers les SCPI, ayant pour objectif de compléter leur retraite. Investir en SCPI peut s’avérer une bonne solution, mais comme on le dit dans le domaine des finances, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier.

Se faire un complément de revenus à la retraite grâce à ses placements exige donc de bien peaufiner son projet. Voyons si c’est une bonne ou une mauvaise idée de miser sur les SCPI lorsque l’on est retraité ou quinqua et en période de réflexion quant à son avenir patrimonial.

Est-ce que les SCPI sont des placements à risque ?

Les SCPI affichent sur les 30 dernières années un couple risque / rentabilité extrêmement satisfaisant. Malgré la baisse des taux de distribution, ce type d’investissement est reconnu parmi les meilleurs placements.

Si l’on se penche sur l’historique des performances des SCPI de rendement sur 15 ans, on constate que parmi l’ensemble des actifs rentables, elles sont de loin les moins à risque, leur volatilité étant très faible. À titre comparatif, elle n’est que de 4 % pour les SCPI alors qu’elle atteint 18 % pour les actions par exemple. La raison en est simple : les parts sont acquises par un regroupement d’associés (les épargnants), ce qui permet à une SCPI d’investir dans différents immeubles destinés à la location (immeubles à usage commercial ou à usage résidentiel) afin de diversifier le patrimoine, et donc de gérer plusieurs locataires. Ainsi, les risques sont mutualisés.

En cas d’inoccupation ou encore de travaux, les réserves constituées permettent à une SCPI de verser des revenus réguliers à l’ensemble de ses associés, copropriétaires du parc immobilier. Mais, le capital n’est jamais garanti ni même le rendement. Il faut le savoir, et même si les SCPI sont des placements peu risqués, il est conseillé de ne pas placer toutes ses économies dans l’immobilier, de quelque forme que ce soit d’ailleurs, en SCPI comme en direct.

Pierre Papier, mieux que l’investissement immobilier en direct ?

Il est clair qu’acheter des parts de SCPI pour compléter sa retraite est plus accessible qu’acquérir un bien immobilier en direct pour le louer. Nul besoin de détenir un gros capital, quelques milliers d’euros suffisent pour investir en SCPI. L’épargnant peut par la suite acquérir de nouvelles parts dès que ses possibilités financières le lui permettent, afin d’étoffer son portefeuille de SCPI.

De plus, il n’a pas à passer son temps à rechercher des locataires, ni à prendre toute la gestion en charge. C’est une société de gestion agréée qui s’occupe de tout. L’investisseur ou associé est simplement porteur de parts : tout ce qu’il a à faire est d’empocher des revenus.

Est-ce que placer son argent dans les SCPI rapporte ?

Une SCPI est ce que l’on appelle un véhicule de placement collectif. Ce sont les particuliers qui investissent dans des parts afin de constituer des fonds que collectent une Société Civile de Placement en Immobilier. En échange, des parts sociales sont attribuées aux épargnants.

On ne peut que constater la bonne performance des SCPI avec une rentabilité qui encourage nombre de seniors à faire travailler leur épargne. Chaque mois ou chaque trimestre ils perçoivent de la SCPI des revenus (les loyers nets de frais de gestion et de charges). Pour apprécier les performances financières, il faut bien sûr prendre en compte deux critères fondamentaux : le taux de distribution c’est-à-dire le rendement locatif et l’évolution de la valeur de la part, cette évolution étant intrinsèquement liée au marché de l’immobilier et au marché secondaire des parts de SCPI.

Quel type de SCPI choisir pour compléter sa retraite ?

Il faut bien sûr acheter des valeurs sûres. Pour se constituer un portefeuille de SCPI de rendement, la bonne idée est d’investir à la fois dans des SCPI résidentielles et dans des SCPI d’entreprise. Cela permet de diversifier ses placements.

Les SCPI résidentielles ou SCPI fiscales achètent des immeubles à usage d’habitation (logements, résidences étudiantes…) possiblement éligibles à certains dispositifs fiscaux. Quant au patrimoine des SCPI d’entreprise, il est constitué d’immeubles à usage commercial qui peuvent donc accueillir des établissements de Santé, des entrepôts, des bureaux, des résidences hôtelières, des boutiques, etc.

Compléter sa retraite en investissant une partie de son épargne dans les SCPI semble donc être une bonne idée. C’est en tout cas parmi les meilleures pistes à étudier si l’on souhaite se constituer une rente afin de pouvoir augmenter son pouvoir d’achat, d’autant qu’en cas de faillite d’une société de gestion, les actifs, dans lesquels les investisseurs ont engagé leur épargne, sont protégés.

Enfin, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) veille au grain : les SCPI ne peuvent être mises sur le Marché que si l’AMF délivre un agrément. C’est elle aussi qui régule, contrôle les investissements, et chapeaute toutes les informations transmises aux épargnants afin d’en vérifier la stricte exactitude, transparence oblige. Cependant, mieux vaut ne pas faire cavalier seul au moment d’investir en SCPI. Le domaine est complexe et il faut aussi s’intéresser aux modalités d’acquisition, de revente, aux frais, à la fiscalité des SCPI... C’est pourquoi il est vivement recommandé de s’adresser à un conseiller financier expert en la matière.

Par La Rédaction - Publié le 18/10/2021

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