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Assurance dommages-ouvrage carrelage : comment choisir ? Quel coût ?

Assurance dommages-ouvrage carrelage : comment choisir ? Quel coût ?

Le sol d’une pièce est évidemment une surface sur-sollicitée par les charges, les chocs, les températures, etc. Bien qu’il ne s’agisse que rarement de travaux d’urgence, la réparation du carrelage suite à un dommage peut vite condamner la pièce. C’est pourquoi la dommages-ouvrage ne doit pas être une simple option tant elle protège le bien et son propriétaire. Pourquoi et comment la choisir sur des travaux de carrelage ? Et quel budget y dédier ? Réponses.

Carrelage : Pourquoi souscrire une dommages-ouvrage ?

La souscription d’une assurance dommages-ouvrage est une obligation légale qui incombe à tout maître d’ouvrage pour des travaux de gros œuvre et de second sur une construction, rénovation, extension, réhabilitation, rafraichissement, etc. Elle garantit l’ouvrage contre toute malfaçon, oubli ou erreur causant un dommage qui viendrait menacer la solidité de l’ouvrage ou de ses éléments associés, ou le rendre impropre à sa destination, sur la durée de la garantie décennale.

En cas de dommage avéré par l’expertise diligentée par l’assureur dommages-ouvrage, celui-ci indemnisera son assuré en préfinancement des travaux de remise en état, lui permettant ainsi de réparer les dégâts subis rapidement, sans attendre la reconnaissance de la responsabilité du constructeur. Ce n’est qu’après décision judiciaire que l’assureur décennal devra indemniser l’assureur dommages-ouvrage des réparations préfinancées.

La dommages-ouvrage apporte donc un confort et une sérénité sur les dix années à venir. Au-delà d’être légalement obligatoire, elle offre d’autres avantages :

  • Un préfinancement des travaux de remise en état : Nous le disions, l’assureur dommages-ouvrage préfinance les travaux ou indemnise les frais engagés pour réparation des dégâts subis dans un délai maximal de 90 jours à réception de la déclaration de sinistre, et ce sans attendre la reconnaissance juridique de responsabilité du constructeur qui peut prendre des années ;
  • Un point rassurant pour les banques : Les travaux de construction sont souvent financés par un prêt Travaux. Le fait de recourir à une assurance dommages-ouvrage en amont de ceux-ci peut rassurer les organismes de prêt. D’ailleurs, la plupart d’entre eux exigent la présentation d’une attestation de dommages-ouvrage pour débloquer les fonds ;
  • Un argument de vente : L’assurance dommages-ouvrage est propre au bien et non au propriétaire. Si les travaux constituent souvent une plus-value pour le bien, l’absence de dommages-ouvrage sur des travaux décennaux peut être contre-productive voire rédhibitoire, rendant les prospects plus méfiants voire totalement réfractaires à l’achat.

La sinistralité des travaux de carrelage

Bien que l’on puisse penser que les travaux de carrelage ne soient pas ceux présentant le plus de risques, plusieurs déconvenues peuvent pourtant venir endommager votre sol :

  • Un carrelage qui gonfle ou se soulève : Les variations importantes de température sont souvent la cause du gonflement du carrelage. En hiver, le sol chauffant provoque un changement brutal de température de la dalle froide aux circuits chauffant sous le sol, ce qui à tendance à le déformer ;
  • Un carrelage qui sonne creux ou qui n’est pas de niveau : Lorsque la chape n’est pas uniforme, mal poncée ou que la colle n’a pas été répartie sur tout le carreau, le carrelage y est fragilisé et peut plus facilement se fêler, ou bien ne pas être de bon niveau ;
  • Un carrelage qui se fissure ou se fend : L’absence de joint de dilatation, la pose sur une chape non totalement sèche, ou encore s’il force pour se faire sa place, peut casser le carrelage ;
  • Un carrelage qui suinte : Oui, il peut transpirer lui aussi ! Mais ça n’est pas bon signe. Il peut y avoir de la condensation dans des pièces trop humides, une remontée capillaire si aucune coupure n’a été réalisée avant de couler la dalle, ou encore une infiltration d’eau ;
  • Un carrelage qui moisit et sent mauvais : Fréquent à terme dans des salles de bains, le carrelage qui moisit rapidement peut être dû à une ventilation défectueuse rendant la pièce bien trop chaude et humide, propice au développement des champignons. Respirer ces odeurs à proximité de la moisissure est nocif pour la santé.

Enfin, tous ces risques sont plus ou moins accrus selon qu’il s’agisse d’un carrelage intérieur ou extérieur, de sol ou mural. La dommages-ouvrage ne doit pas être un choix mais un automatisme sur des travaux d’ampleur qui, en cas de sinistre, peuvent parfois venir impacter bien d’autres éléments et postes artisanaux. Bien se couvrir protège des aléas que peut subir tout ouvrage, même avec les meilleurs constructeurs qu’il soit.

Assurance dommages-ouvrage : Comment faire le bon choix ?

Pour bien choisir sa dommages-ouvrage, il convient dans un premier temps de poser ses contraintes, conditions, critères de recherche. Selon la surface à carreler, en intérieur ou en extérieur, une pièce de vie ou un WC, de très grands carreaux ou de lames de carrelage imitation parquet, etc. Il faut d’abord réfléchir à ses travaux et à ses besoins de garantie durant les dix années.

Facile à dire, moins facile à faire ! Pour vous aider, il est possible de faire appel à un courtier en assurance. Ce professionnel du secteur vous aidera à dénicher le contrat correspondant à vos besoins, grâce à un portefeuille d’assureurs qu’il sollicitera en parfaite connaissance de votre projet, sachant valoriser les aspects positifs et rassurant de votre dossier. Comme toute prestation particulière, elle se paye, généralement par un pourcentage du montant de la dommages-ouvrage, elle-même plafonnée. Rassurez-vous, le budget courtier sera souvent inférieur à la marge qu’il vous aura fait gagner par sa négociation.

Egalement, il est possible de s’aider des comparateurs en ligne pour mieux comprendre ce qu’induit la dommages-ouvrage et mieux cerner le détail de la prime d’assurance. Ils sont entièrement gratuits, accessibles 24/7 de chez soi, avec un résultat immédiat ou très rapide. Facilement, vous pourrez analyser les offres, voire même, si vous vous sentez suffisamment confiant pour le faire, jouer vous-même le rôle de négociateur auprès des assureurs en leur envoyant les devis concurrents pour espérer un alignement. Les comparateurs n’obligent aucunement à la souscription, mais la permettent en sollicitant des assureurs en agence physique comme ceux 100 % en ligne.

Comment étudier un devis d’assurance dommages-ouvrage ?

Pour analyser un devis, il convient de porter son attention sur quatre éléments :

  • Le tarif de la prime d’assurance : C’est un élément essentiel puisqu’il vient s’ajouter à un budget travaux déjà restreint. Toutefois, s’il est inscrit en tête de liste, il doit être largement mesuré et comparé aux autres conditions d’indemnisation qui l’impactent directement ;
  • Les plafonds d’indemnisation : Des plafonds trop bas peuvent rendre la réparation d’un sinistre insurmontable financièrement pour l’assuré. Il convient donc de les comparer sur différentes offres ;
  • Les montants de franchises : Elles doivent être étudiées en parallèle des plafonds d’indemnisation. Certains assureurs peuvent communiquer sur l’absence de franchise mais fixer des plafonds d’indemnisation très bas, et inversement. Vigilance est donc de mise à l’analyse de l’offre.

Assureur dommages-ouvrage = assureur décennal : bon ou mauvais plan ?

Souscrire la dommages-ouvrage auprès de l’assureur décennal du constructeur peut sembler être un bon plan, souvent d’ailleurs proposé par le constructeur, pour une prime d’assurance à la baisse. Toutefois, le courtier vous conseillera de souscrire auprès d’un assureur distinct, pour conserver toute la légitimité de ce dernier, et tout son libre arbitre. L’assureur qui dispose des deux « casquettes » peut voir son impartialité altérée.

Dommages-ouvrage carrelage : Quel budget prévoir ?

L’assurance dommages-ouvrage ne fonctionne pas sur le principe de la majorité des assurances. En effet, il ne s’agit non pas d’une cotisation annuelle à verser durant dix ans, mais d’une prime unique d’assurance, versée avant le commencement des travaux. Celle-ci est calculée selon une part fixe qui représente un pourcentage du montant total des travaux, généralement aux alentours d’1 à 3 %. Une part variable peut venir gonfler le montant de la prime, calculée selon les risques pris pour l’assureur :

  • La nature des travaux : Sur certains travaux, l’assureur peut estimer prendre un plus gros risque et ainsi majorer la prime d’assurance ;
  • Les caractéristiques du terrain : Avant toute construction, une étude de sol est réalisée. Si le terrain est trop pentu, si le sol est trop argileux ou calcaire provoquant ainsi une assise instable, ou encore si la zone se trouve dans le PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondations), l’assureur impactera ce risque sur la prime d’assurance ;
  • Le niveau de sinistralité constaté sur ce même type d’ouvrage : Ce n’est ni plus ni moins qu’un ratio établi selon le nombre de sinistres indemnisés sur ce type de travaux ;
  • Le choix des constructeurs : Le niveau de qualification des constructeurs intervenus sur l’ouvrage peut impacter la prime d’assurance. Des certifications type CQP (Certificat de Qualification Professionnelle), RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ou QUALIBAT rassurent l’assureur sur la qualité de l’ouvrage.

Les parts fixes et variables forment le montant de la prime unique d’assurance. Toutefois, sachez qu’un plafond minimal est fixé, généralement aux alentours de 1500 à 2000 €. Si des difficultés rencontrées durant les travaux rendent l’ouvrage plus sujet à la sinistralité que ce qui avait été évalué en amont, l’assureur peut exiger un complément de prime à la réception des travaux.

Par La Rédaction - Publié le 03/05/2022

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