Vous êtes ici : Les conseils du Mag de l'Immobilier > Dossiers Pratiques Immobilier > Propriétaire > Saisonnalité du marché immobilier : à quelle période faut-il vendre ou acheter ?

Saisonnalité du marché immobilier : à quelle période faut-il vendre ou acheter ?

Saisonnalité du marché immobilier : à quelle période faut-il vendre ou acheter ?

Le marché immobilier fluctue en fonction des saisons, comme la majorité des secteurs de l'économie. Le volume des transactions et les prix des biens diffèrent en effet selon les périodes de l'année. Le printemps, par exemple, au contraire des autres saisons, est le moment de l'année où le marché immobilier est le plus actif, où la concurrence est la plus présente, que ce soit du côté des vendeurs ou de celui des acheteurs.

La fin de l'année, et les tous premiers mois de l'année, sont en général moins propices aux ventes et aux achats de biens immobiliers, ce qui peut représenter, en particulier pour les acheteurs, une bonne opportunité de pouvoir bénéficier de prix plus attractifs. La saisonnalité du marché immobilier est donc à prendre en considération, en plus, en particulier pour les acheteurs, du prix au mètre carré en vigueur localement et des taux d'intérêt des crédits immobiliers pratiqués, entre autres.

Le printemps : une période où le marché immobilier est très actif

Le marché de l'immobilier est particulièrement actif au printemps, plus précisément entre la fin du mois de mars et la mi-juin. Cela veut dire que beaucoup de vendeurs mettent leurs biens sur le marché, tandis que les acheteurs se font aussi plus nombreux à ce moment de l'année. Comme la nature à ce moment de l'année, les projets en matière d'acquisitions immobilières, notamment, fleurissent au printemps.

En effet, les ménages, et tout particulièrement ceux avec enfants recherchent à acheter à cette saison un appartement ou une maison, souvent avec jardin ou d'une plus grande surface que leur logement actuel, pour pouvoir en profiter l'été, mais surtout, compte tenu des délais nécessaires entre la signature d'une vente et l'entrée dans les lieux, de manière à s'organiser avant la rentrée scolaire de septembre. Un compromis de vente signé au printemps permet en effet de pouvoir disposer du bien durant l'été puisqu'il faut compter en moyenne 3 mois entre ces deux étapes.

C'est aussi dès l'arrivée des beaux jours qu'il est plus facile pour les acheteurs de se rendre compte, par exemple, de la luminosité d'une maison ou d'un appartement, un critère souvent crucial pour conclure une transaction immobilière. Côté vendeur, bénéficier de jours plus longs et de davantage de soleil représente aussi un atout pour mettre en valeur leur bien lors de la visite de potentiels acquéreurs.

Les vendeurs de biens immobiliers connaissent bien ces situations et ces critères et ils en profitent donc pour les proposer à ce moment-là sur le marché afin d'avoir plus de chances de trouver rapidement des acquéreurs.

Néanmoins, compte tenu du nombre plus important de biens à vendre au printemps, la concurrence est plus rude pour les vendeurs en ce qui concerne les prix qu'ils peuvent proposer. Mais les vendeurs ont malgré tout davantage de chances de céder leurs biens plus rapidement.

Pour les acheteurs, la situation est autre. Nombreux sur le marché de l'immobilier au printemps, et en raison d'un grand nombre de biens à vendre aussi, il est beaucoup plus rare pour eux de pouvoir bénéficier de prix attractifs, ou en tous les cas de pouvoir disposer de marges de manœuvre pour négocier le prix de l'appartement ou de la maison qu'ils convoitent et bénéficier de prix plus attractifs.

C'est pourquoi aussi ceux qui souhaitent acheter un bien immobilier au printemps ont tout intérêt à présenter un dossier particulièrement bien ficelé, notamment en termes financiers. Cette saison n'est ainsi pas conseillée aux acquéreurs qui n'ont pas un budget très élevé ou qui ont l'intention de faire une bonne affaire en achetant un bien.

L'été, une période où le marché immobilier commence à se calmer

Il faut savoir que dès la fin du printemps, c'est-à-dire à partir de la mi-mai ou de la mi-juin le plus souvent, et surtout pendant les vacances d'été, le marché immobilier commence à ralentir, à l'instar de nombreux secteurs de l'économie qui fonctionnent au ralenti pendant cette période en raison des vacances d'été, pour devenir beaucoup plus abordable pendant la saison estivale pour les acheteurs.

Pour preuve, selon les données publiées par l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) pour l'année dernière, le nombre de ventes immobilières a été de 1, 633 million en août, contre 1,669 million au mois de mai.

Pour les ménages qui n'ont pas un impératif majeur à acheter un bien immobilier au printemps, il est donc plus sage d'attendre quelques mois supplémentaires pour pouvoir bénéficier d'opportunités plus intéressantes en termes de prix, une période où les acquéreurs sont moins nombreux sur le marché et où les biens qui n'ont pas été vendus pendant le printemps, la période la plus active du marché immobilier, restent sur le marché avec parfois une baisse de leur prix de vente.

La fin de l'année : le ralentissement du marché immobilier

À partir de l'automne, soit de la mi-octobre, et plus particulièrement de la mi-décembre, jusqu'à la mi-février, le marché immobilier est moins actif. Notamment en plein hiver, les acquéreurs se font de plus en plus rares, et les offres de biens immobiliers dépassent le niveau des demandes.

Une opportunité pour ceux qui souhaitent acheter un bien car les potentiels clients sont moins nombreux et la concurrence est moins rude entre eux, ce qui a pour conséquence notamment de faire revenir à la normale les prix de l'immobilier.

Une période pendant laquelle, en effet, les vendeurs sont plus enclins à accepter de négocier et de baisser le prix de leur bien pour être assurés de pouvoir les vendre, compte tenu des demandes d'achat de moins en moins fréquentes en raison de la diminution du nombre des acquéreurs.

Pour les acquéreurs de biens immobiliers, le marché étant moins actif l'automne et l'hiver, ils peuvent aussi souvent plus facilement accéder aux crédits immobiliers, les banques et organismes financiers prêteurs sont en effet moins sollicités par les demandes de ce type en fin ou en tout début d'année.

Ce sont aussi des saisons idéales pour pouvoir prendre le temps d'acheter un bien immobilier, sans précipitation, et se décider à acquérir vraiment le bien qui correspond le mieux à ses souhaits. Des périodes qui laissent une grande place au temps de la réflexion nécessaire car l'achat d'un bien immobilier est un engagement important et de longue durée, surtout pour la majorité des ménages qui souscrivent des emprunts pour financer leur acquisition.

L'hiver, il est aussi plus facile pour les acheteurs de savoir si le bien qu'ils projettent d'acheter est bien isolé, bien chauffé, sans humidité, etc.

Par La Rédaction - Publié le 17/01/2023

Partager cette page sur les réseaux sociaux

Dossiers similaires